Les oeuvres du collectif Breakfast sont captivantes. Qu'il s'agisse des plus petites comme des plus grandes: toutes interagissent avec le spectateur comme avec le Monde. Un double échange qui est cher aux concepteurs de ces pièces.
D'une part elles sont connectées en temps réel au Monde et à des données spécifiques, ce qui offre une visualisation artistique de données techniques. Ainsi on peut percevoir des phénomènes climatiques comme dans la série de pièces uniques "Climate Change".
D'autre part elles interagissent avec le spectateur en reproduisant sa présence et ses mouvements.
Chacune des oeuvres fonctionne simultanément sur ces deux canaux. Lorsque l'on s'approche c'est le miroir qui prend le pas sur la représentation des données techniques et lorsque l'on s'éloigne, ce sont les données techniques qui reprennent le pas.
Les grandes pièces, les "Brixels", sont les oeuvres monumentales qui interpellent par leurs dimensions autant que par la poésie qu'elles dégagent. On les trouve exposées essentiellement aux Etats-Unis : l'Hudson Yards à New-York, ou chez Christies New-York.
Les "Flipdiscs" eux, sont exposés partout dans le Monde et pour la première fois en France à Megève. Il s'en trouve notamment dans la collection permanente du WNDR Museum de Chicago. On les a vus au siège de Google à Moscou, à Art Basel Miami, au World Trade Center à New-York...
Et loins de s'arreter là, les projets de Breakfast sont foisonnants dans les ateliers de Brooklynn : des oeuvres sphériques ont été imaginées comme des igloos mouvants, des pans de mur entiers tel des cascades en briques d'inox ont été installées...
Le rapport à l'image est ici une évidence. L'image de soi au travers du miroir mais aussi l'image du Monde.
Les oeuvres du collectif Breakfast interpellent, de toute évidence.